La création de l'institut mixte de recherche en géothermie
En 1983, le BRGM et l’AFME créent l’Institut mixte de recherche en géothermie afin d’améliorer la connaissance du milieu et des conditions d’exploitation de la ressource géothermique. Cette initiative est soutenue par la Commission des Communautés Européennes.
Dès 1975, la géothermie a été assimilée à une ressource concessible ; ses modalités d’exploitation rentrent dans le cadre du Code Minier. La création de GEOCHALEUR en 1978 puis de l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME) en 1982, permettent de lancer des programmes de forages dans les Bassins parisien et aquitain.
11 ans de recherche en géothermie
En 1983, l’AFME et le BRGM décident de conjuguer leurs efforts pour assurer le développement de la géothermie, ce qui passe par la réorganisation du département géothermie du BRGM, en séparant son activité en trois unités placées sous une nouvelle sous-direction de l’énergie. Ils créent alors :
- L’Institut mixte de recherche en géothermie (l’IMRG) avec pour objectif de développer de nouveaux concepts d’exploitation et d’exploration de la ressource géothermique (réservoirs argilo-gréseux, stockage de chaleur, roches chaudes sèches).
- Le Service public géothermie (SPG), dont la principale mission est de diffuser les connaissances sur les ressources et de participer à la promotion de la géothermie,
- La filialisation d’activité d’ingénierie, qui voit le jour en 1985, avec la Compagnie française de géothermie (CFG), première filialisation d’activité de services impliquant près de 50 personnes.
À la suite du contre-choc pétrolier de 1986, les activités de géothermie se portent vers la maintenance des installations et la résolution des problèmes de corrosion-dépôt qui mettent en danger la pérennité des installations existantes.
L’IMRG prend une part active dans le cadre du programme Géothermie Profonde Généralisée de l'AFME avec pour partenaires la Société Schlumberger, Armines, les laboratoires de Géophysique appliquée de Paris VI et de Garchy et le département Études des Matériaux d'EDF. Il prend une importante part active dans les travaux de recherche au niveau européen.
Au total, l’IMRG hébergé par le BRGM a fonctionné avec le soutien l’ADEME et l’Union Européenne de 1983 à 1994.