Le BRGM face à la sécheresse
L’été 1976 est marqué par la forte sécheresse qui a touché l’ensemble du territoire métropolitain. Prestations hydrogéologiques ou encore utilisation de la BSS ont été des outils essentiels pour venir en aide aux maires des différentes communes.
L’hydrogéologie s’est véritablement structurée au sein du BRGM au début des années 1960, avec le retour en France d’hydrogéologues exerçant en Afrique du Nord, parmi lesquels Jean Margat, premier directeur, en 1966, du nouveau "Département Hydrogéologie", qui formera dix ans plus tard une famille de 225 personnes.
Depuis sa création, le BRGM est chargé de l’évaluation des ressources en eau souterraine en France. Ce programme a comporté l’inventaire des points d’eau et des captages, la synthèse régionale des ressources exploitables publiée sous forme de cartes ou d’atlas hydrogéologiques, la surveillance des nappes pour mieux les gérer au plan régional.
Des eaux souterraines sous haute surveillance
À chaque constat d’un déficit ou d’un excès d’eau souterraine, les hydrogéologues du BRGM sont appelés à intervenir : en 1976, la première forte sécheresse a sévi et c’est vers les nappes qu’on a cherché recours. Les hydrogéologues détectent, cartographient et modélisent les eaux souterraines, surveillent le niveau des nappes et la disponibilité des ressources, en cherchent de nouvelles, prennent en compte les risques de pollution et établissent des cartes d’aide à la décision.
L’hydrogéologie au BRGM est une discipline largement partagée : toute direction régionale dispose d’au moins un hydrogéologue. Les actions conduites en régions constituent la plus grosse part du volume d’activité en hydrogéologie. Au contact des collectivités locales, des services décentralisés, le BRGM assure un service de proximité et contribue à étudier et proposer des solutions pour satisfaire les demandes locales, contemporaines, tout en capitalisant une information éparse qui a permis de nourrir des centres de documentation considérables et largement consultés.