La création de la Banque de données du sous-sol
La conservation des données est l’un des enjeux historiques du BRGM. La création d’une Banque de données du sous-sol vise à y répondre. Aujourd’hui très exploitée par différents acteurs, elle renseigne sur près de 800 000 forages et travaux souterrains.
En 1971, le département "Code minier" devient le département de la Banque des données du sous-sol (BSS). Les données concernant le sous-sol étant conséquentes, il a rapidement fallu penser à un système pour les centraliser. Une histoire déjà ancienne, puisque dès 1941 avait été créé le BRGG, l’ancêtre du BRGM, chargé de conserver les archives des résultats fournis par les forages profonds, pétroliers ou autres, du sous-sol.
Des données accessibles par tous
C’est tout naturellement que le BRGM a poursuivi cette mission. Il est encore chargé de collecter les données, de les regrouper au sein de son portail d'accès aux données géoscientifiques InfoTerre et de les exploiter. Aujourd’hui, la BSS renseigne sur près de 800 000 forages et travaux souterrains réalisés depuis plus d’un siècle. Avec la carte géologique, elle est le socle des connaissances géologiques et minières pour la France.
Cette base de données est devenue une source d’information incontournable pour toutes les personnes s’intéressant au sous-sol : principalement les bureaux d’études qui travaillent dans le domaine de l’eau (pour la réalisation des schémas d’aménagement et de gestion des eaux notamment), les particuliers souhaitant faire des travaux sur leur propriété (installation de pompe à chaleur par exemple), et enfin les étudiants en Sciences de la Vie et de la Terre.