Le BRGM à la recherche de la technologie
Avec une reconnaissance internationale, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières se doit de maintenir son expertise et de développer ses compétences. Pour l’aider, de nombreux appareils d’analyses et de mesures complètent régulièrement les laboratoires du BRGM. L’un d’entre eux permettra d’ailleurs au BRGM de se lancer dans une aventure lunaire.
L’ambition des laboratoires d’être des pionniers en matière de technologie s’affirme dès la création du BRGM, en 1959, avec l’acquisition de la microsonde électronique mise au point par le professeur Raymond Castaing. Premier appareil de ce type au monde appliqué aux sciences de la Terre, il analyse ponctuellement des éléments de l’ordre de quelques microns-cubes et vaut au BRGM de participer, en 1972, à l’étude d’échantillons lunaires provenant des missions Apollo XIV et Luna 16.
Des appareils toujours plus performants
L’analyse chimique évolue, dès 1964, vers l’analyse multi élémentaire des traces. En 1976, l’accélération de l’inventaire minier de la France nécessite l’achat et l’adaptation d’un nouvel appareil pour l’analyse automatique des éléments en traces dans les sols, le Spectrametrix, qui permet de doser 22 éléments à un rythme de plus d’un million d’analyses par an. L’équipement des laboratoires, régulièrement renouvelé, constitue un ensemble de moyens analytiques unique en France. Encore aujourd’hui, les laboratoires du BRGM se dotent de nouveaux appareils. À titre d’exemple, en 2013, le BRGM s’équipe du LC TOF, un spectromètre de masse haute-résolution permettant de détecter dans l’environnement des molécules encore non identifiées, en vue d’un suivi adapté.