Le BRGM, acteur des aventures spatiales
Le BRGM est un acteur majeur dans le domaine de la télédétection. Cette méthode de captation spatiale des données va lui permettre d’obtenir des informations essentielles pour ses travaux d’aménagement dans les domaines des risques, de l’eau ou encore de la géologie. La télédétection offre au BRGM des connaissances environnementales clés pour ses contrats internationaux.
Le BRGM est associé très tôt à l’aventure spatiale en raison de ses besoins en couverture topographique et géologique sur les vastes terrains de jeu africains. Dans les années 1950, les besoins s’élargissent aux domaines de l’aménagement, des risques de toute nature et des ressources en eau. La création du Centre national d’études spatiales (Cnes) en 1962 va permettre à la France de participer à la valorisation de l’imagerie Landsat existante mais aussi à la conception et au lancement des futurs satellites européens. Le BRGM est un des acteurs principaux des campagnes d’expérimentation qui précèdent le lancement du satellite Spot. Ses projets en zone forestière tropicale constituent un terrain d’un grand intérêt pour ces techniques.
La technologie s’affine avec le satellite Spot
Avec l’avènement de Spot, de la stéréoscopie et de la résolution à 10 m, l’utilisation et les produits dérivés de ces images sont nombreux : agronomie, géobotanique, fracturation, géomorphologie, mouvements de terrains, etc. Ces applications sont exportées dans les grands contrats en Oman, Arabie Saoudite, Afrique. En 2002, la technologie s’affine avec le lancement de Spot 5, la résolution à 5 m et le potentiel de la radiométrie spectrale. Entre-temps, le BRGM a opéré en routine les applications fondées sur le couplage de l’imagerie satellite et des systèmes d’information géographiques (SIG) pour tous les produits dérivés de la géologie.