2019

Une nouvelle stratégie scientifique

L’évaluation du BRGM par l’HCERES en 2017, suivie de la mise en place du nouveau COP 2018-2022 ont permis de revisiter, avec l’ensemble du personnel, le positionnement général du BRGM et ses grandes orientations scientifiques à moyen terme. L’activité du BRGM s’organise autour de trois piliers : la recherche, l’expertise-conseil et l’innovation. La stratégie scientifique du BRGM a été construite autour de 6 enjeux majeurs et qui structurent désormais l’ensemble des activités scientifiques.

Le changement climatique et l'augmentation des populations entrainent notamment une dégradation des sols. Le dispositif expérimental LABBIO permet des études en biogéochimie de l'environnement, sur le transfert de polluants inorganiques dans des "technosols" contaminés (Orléans, juin 2016)
Le changement climatique et l'augmentation des populations entrainent notamment une dégradation des sols. © BRGM - Cyril Bruneau

L’objectif est aussi de mieux coordonner l’essentiel de l’activité scientifique dans un continuum avec un meilleur alignement entre de la recherche et de l’expertise. Pour décliner la stratégie scientifique, huit programmes ont été mis en place début 2019.

Une stratégie scientifique à 10 ans pour des défis qui changent

Les missions fondamentales du BRGM en tant que service géologique national demeurent : produire et diffuser des connaissances géoscientifiques, contribuer à la formation et par la recherche, éclairer et développer une expertise scientifique en soutien aux politiques publiques, développer des innovations techniques et contribuer au dialogue entre science et société.

Mais les défis changent. Les géosciences sont essentiellement confrontées aux enjeux globaux que sont le changement climatique et la pression anthropique notamment avec l’intensification de l’urbanisation. Il en découle des changements profonds comme une modification du cycle de l’eau, une dégradation de la qualité des sols, un usage plus important des ressources naturelles, etc. La transition écologique se met en place progressivement en réponse à ces changements. Tout cela interroge sur la manière dont le BRGM peut contribuer à ces défis globaux et sociétaux.

C’est sur cette base que la stratégie scientifique à 10 ans a été construite. Six grands enjeux vont désormais la structurer, et conditionner l’investissement scientifique de l’établissement.

Deux sont transversaux et génériques : l’amélioration continue de la connaissance géologique du sous-sol et la gestion du cycle des données géoscientifiques et environnementales.

Les quatre autres enjeux sont de portées plus socio-économique : le rôle du sous-sol dans la transition énergétique, l’utilisation efficace des matières minérales dans un contexte d’économie circulaire, l’intégration de risques liés au sol et sous-sol pour l’aménagement durable des territoires, et enfin la gestion durable des ressources en eau souterraine.

Le contrat d’objectifs et de performance État-BRGM est décliné en 6 grands axes.
Le contrat d’objectifs et de performance État-BRGM est décliné en 6 grands axes.
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