BRGM-Andra, 20 ans de partenariat
L’année 1998 marque officiellement la collaboration entre le BRGM et l’Andra lorsqu’ils signent leur premier accord de partenariat. 20 ans plus tard, les deux organismes renouvellent une nouvelle fois leur collaboration avec toujours une ambition commune de développer des nouvelles thématiques de recherche telles que la géophysique ou le « data mining ».
Les activités liées aux géosciences sont un enjeu majeur du cycle électronucléaire (par exemple extraction de minerais, activité de sitologie). En 1998, le BRGM et l’Andra officialisent leur collaboration via la signature d’un accord de partenariat. Depuis cette date, grâce au renouvellement continu d’accords de partenariats quadriennaux, les deux organismes interagissent activement sur de nombreux questionnements scientifiques. Historiquement, le partenariat fût d’abord centré sur l’étude de la minéralogie et de la géochimie des eaux des formations argileuses.
Des programmes de R&D de pointes aux services des grandes thématiques scientifiques
Depuis, les thématiques scientifiques se sont élargies et ont permis de nombreuses avancées notamment sur : la diagénèse des formations argileuses ; la caractérisation expérimentale multi-échelle des matériaux du stockage (argileux ou cimentaires) et de leur évolution en fonction du temps et des perturbations qu’ils subissent ; la collecte, l’acquisition et la mise en cohérence de données thermodynamiques et thermocinétiques, brique fondamentale pour la quantification des processus chimiques d’intérêt ; la modélisation multi-échelle des processus réactifs dans les matériaux, de la compréhension fine des couplages de processus physico-chimiques à des échelles moléculaires jusqu’à la réalisation de calculs prédictifs à l’échelle de temps et d’espace du stockage ; et enfin, le développement de méthode de monitoring « chimique » du stockage.
En 2018, les deux organismes ont signé un nouvel accord de partenariat prolongeant pour 4 ans une collaboration scientifique engagée depuis 20 ans avec la volonté de développer en commun d’autres thématiques telles que la géophysique, les systèmes d’information et le «data mining».
Un succès collectif
Ce succès collectif, illustré par plus de 60 publications de rang A co-signées par le BRGM et l’Andra, permet de transcender les barrières intra et inter institutionnelles. La collaboration entre les deux établissements scientifiques repose sur la complémentarité de leur mission. L’Andra développe des programmes de Recherche et Développement en sciences de la Terre afin de notamment préparer la demande d’autorisation du projet Cigéo, un projet de stockage géologique pour les déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue. Tandis que le BRGM vise par ses travaux de recherche à améliorer les connaissances dans le domaine des géosciences. L’objectif est également d’approfondir les études sur les usages et les ressources du sous-sol, d’évaluer les risques naturels ou anthropiques qui l’affectent, et de disposer d’une vision d’ensemble sur l’économie circulaire des géoressources.