Le BRGM, acteur minier historique
L’activité minière est une des composantes historiques du BRGM de par le Bumifom et le BRGGM. Cette activité s’intensifie avec la création du BRGM, de nouvelles mines voient le jour au Gabon et en Mauritanie.
Acteur minier historique, le BRGM l’est par son héritage. En effet, des quatre établissements dont il est originellement issu, deux étaient investis dans ce secteur très stratégique : le Bumifom possédait des participations dans la Société des mines de fer de Mauritanie, dans les phosphates de Taïba et dans l’exploitation de manganèse par la Compagnie minière de l’Ogooué au Gabon. Le BRGGM avait, quant à lui, une activité de prospection minière reconnue depuis 1953. La France ayant décidé, à l’issue de la guerre, de reconstituer des capacités minières nationales, la création du BRGM est accompagnée par un fort développement de l’activité minière. Le BRGM est l’opérateur des investissements publics français dans les anciennes colonies : carte géologique pour l’infrastructure, eau pour l’approvisionnement, mines pour le développement industriel. Le BRGM ouvre alors entre 1962 et 1963, des mines de manganèse au Gabon (Comilog) et des mines de fer en Mauritanie (Miferma).
1962, une date clé
Cette année-là est également marquée par la création du premier service géologique régional du BRGM dans le Nord Pas-de-Calais. Cette antenne créée originellement en 1956 par le BRGGM était à l’époque le premier "service d’inventaire des ressources hydrauliques". Ce service doit sa naissance, à la création de la commission nationale de l’eau et à la prise de conscience, du BRGGM, de sa vocation dans le domaine de l’eau. Le BRGGM devenu le BRGM et les activités de l’établissement s’étant développées, les services d’inventaires sont devenus des services géologique régionaux.